Aujourd’hui idéalement
Il a démarré cette journée idéale avec une heure de footing, sous le rose printanier des arbres de Judée et des cerisiers. Il est passé au marché : quel plaisir de ne pas être dans l’urgence, d’écouter avec le sourire le bagout du vendeur de primeurs. Il a cuisiné, il a dégusté son repas. Plus tard il a eu une conversation intéressante sur la peur de l’agression, une peur sans fondement réel. Il parle d’autres peurs irrationnelles ; il décide de maîtriser sa phobie des serpents en s’exposant à leur image, d’abord de loin puis en se rapprochant, afin d’apprivoiser progressivement sa terreur. Le soir, il s’arrête au bord de la route pour aider des jeunes en difficulté avec leur voiture. Ils sont touchants dans leur fraîcheur et leur reconnaissance. Il repart heureux et fier, gonflé à bloc par la joie de l’entraide.