Aujourd’hui où étiez-vous entre 13h et 13h05 ? Que faisiez-vous ? Vous avez un alibi ?

Aujourd’hui entre 13h et 13h05 je courais en tous sens. J’avais déposé mon fils chez ceux qui pourraient l’emmener à son match, tandis que je conduisais ma fille à l’anniversaire d’un copain de l’école.
Avant cela, au programme du matin : test Covid (voyage oblige), emmener ma fille au sport, imprimer les cartes d’embarquement, les formulaires pour être tracée en cas de problème sanitaire, les documents d’inscription pour les activités des enfants, repas express, acheter un cartable avec la petite.
L’après-midi, effectuer diverses tâches pour mes parents : m’écrabouiller le doigt avec une pince, remplacer une cartouche d’imprimante, dépendre des rideaux, ranger le jardin. Puis récupérer les enfants, goûter, répondre aux sollicitations diverses des petits, réserver des transferts, me planter. Royalement.
Le soir, cuisiner le repas tout en envoyant un mail pour tenter de rattraper mon erreur, le moral dans les chaussettes. Je me sens si fatiguée. Et nulle. Tellement nulle. A quoi bon être surdouée si je ne suis même pas capable de réserver un ferry sans me tromper dans les dates ? J’ai horreur de me sentir comme cela.
Pas d’alibi. Je n’ai même pas d’activité professionnelle digne de ce nom pour justifier ma fatigue, mon étourderie, mon plantage. En plus, je m’en veux d’avoir le moral à plat alors que je pars en vacances demain. J’aimerais tant être plus indulgente envers moi-même.